La retraite est un état que personne ne souhaite atteindre, mais que tout le monde désire une fois atteint.

Ce sujet avait déjà suscité un mouvement social en 1993. Avant Elisabeth Borne, c’est Simone Veil qui a bravé les syndicats.

Sans à priori, ni idées préconçues, qu’en est-il réellement ?

En bref, 

Concrètement :

• Vous êtes infirmière née en 1964 : vous pourrez bénéficier d’une retraite à taux plein à 63 ans.
• Vous êtes salarié du privé né en 1970, avez débuté votre carrière à 17 ans et cotisé 43 ans : vous pourrez bénéficier d’une retraite à taux plein à 60 ans.
• Vous êtes salarié du privé née en 1969 avec 1 enfant : vous pourrez bénéficier d’une retraite à taux plein à 63 ans et 3 mois. 

Adjacent à ces points faisant la une des actualités, cette réforme admet des points essentiels inévitables :

• La suppression de certains régimes spéciaux octroyés aux salariés des industries électriques et gazières, la RATP, les clercs et employés de notaires, de la banque de France et des membres du Conseil économique, social et environnemental, pour les futurs embauchés à partir du 1er septembre 2023. Ils seront désormais affiliés au régime général.

• La création d’un contrat de fin de carrière ou CDI senior afin de pallier la difficulté rencontrée par les travailleurs âgés pour trouver un emploi.

• Le report progressif de l’âge légal de départ et l’accélération du passage à 43 ans de cotisations.
  • Le report de l’âge légale à 64 ans d’ici 2030.
  • L’allongement de la durée de cotisation à 43 ans en 2027.
  • L’âge de la retraite sans décote reste à 67 ans pour les personnes n’ayant pu cotiser 43 ans, concernant également les agents publics, fonctionnaires et contractuels.

• L’âge d’ouverture des droits à la retraite pour les 20% d’agents est reculé de 57 à 59 ans en catégories « actives » et « et de 52 à 54 ans pour les catégories « superactives » infirmiers, policiers, …).

• L’âge de départ pourra être anticipé, sous certaines conditions, notamment les carrières longues (début de carrière avant 16 ans ou 20 ans) ayant cotisées plus de 43 ans et ayant atteint l’âge de départ anticipé.

• Une surcote anticipée jusqu’à 5% et au moins 1 trimestre de majoration de durée d’assurance pour 1 enfant pourra être octroyée aux pères et mères de famille dès lors qu’ils auront une carrière complète à 63 ans.

• Le compte professionnel de prévention, permettant de déterminer et référencer les facteurs de risques professionnels d’un travailleur, évolue en admettant l’accumulation des droits déplafonnées ainsi qu’une meilleure prise en compte des polyexploitations ou de certains facteurs de risques.

• La revalorisation de la retraite minimale à l’équivalent d’au moins 85% du SMIC net pour une carrière complète cotisée à temps plein au SMIC.

• Le cumul emploiretraite et retraite progressive
  • La reprise ou la poursuite d’une activité par les assurés en cumul emploi-retraite libéralisé permettra d’obtenir de nouveaux droits et ainsi d’augmenter leur pension de retraite.
  • La retraite progressive est étendue aux agents publics

Cette réforme paraît nécessaire afin de pallier l’augmentation de l’espérance de vie et des retraités cumulée à la baisse des actifs. Des solutions existent pour ne pas subir cette réforme… Elles vous seront exposées prochainement.